SYLVAIN CANET . LE BLOG.

Défilé du 14 juillet : Marchons, marchons !

Ce texte sera aussi court que la proposition qu'elle énonce est simple à défendre.

Un monde ancien serait en voie de passer la main et, à l'évidence, des verrous sautent. On observe partout une société civile se mettre en mouvement, une jeunesse se mobiliser même ; Insoumise ou en marche, constructive ou progressiste, en politique ça bouge également, semble t-il.

Et si notre défilé du 14 juillet se réformait à son tour ?

Et si nous proposions aux forces vives publiques de s'associer aux forces armées et policières ?

Imaginons ensemble l'impact symbolique de voir, en tête, au cœur ou en fin de cortège, un groupe d'infirmières, d'agents des hôpitaux publics, de médecins des urgences, d'enseignants du primaire et du secondaire,…, associés à la sécurité civile, aux pompiers ou aux légionnaires. Imaginez ces fonctionnaires, dévoués au service public, applaudis par la nation reconnaissante.

Notre pays est singulier par son attachement aux valeurs de la République, il est pluriel dans l'expression de celles-ci.

Le 14 juillet met en scène la communion nationale. Ce rituel et l'émotion populaire qu'il génère se nourrissent de l'idée républicaine. La descente des Champs Elysées comme les rassemblements de nos villages célèbrent nos forces régaliennes mais s'inscrivent, depuis la révolution française, au cœur des valeurs de notre pays. La devise Liberté, Egalité, Fraternité fonde nos missions de sécurisation et de maintien de l'ordre sur le territoire, comme nos actions extérieures. Lors de la Commune de Paris, on ajoutait même : "Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort"

Quand la France, cible du terrorisme, ne fait qu'une pour soutenir et féliciter ses soldats et ses policiers, il y a de cette république "une et indivisible". La grande Histoire est en Nous. Le "Grand Récit" décrit par Michel Serres dessine aussi le moment. Notre colonne vertébrale idéologique devient atavisme. C'est elle qui était Charlie et s'est redressée un dimanche de janvier 2015.

Mais cette "République une et indivisible" se construit et prend vie dans un quotidien tout aussi fondateur : C'est également dans les écoles, les centres hospitaliers ou au cœur d'un centre de Sécurité Sociale que nos valeurs communes renaissent et s'entretiennent.

Et je n'oublie pas Nice et ce 14 juillet 2016 meurtrie. Pour eux aussi, cela aurait du sens de reconstruire et rénover une célébration, en respectant la mémoire historique, en même temps qu'on fait renaître l'expression républicaine.

Honorer toutes nos forces et mettre en marche la pluralité comme l'unité de notre nation dans un défilé du 14 juillet mêlant tradition, modernité, forces civiles, de défense et de sécurité, témoignerait d'un vrai panache républicain.

 

Islam et terrorisme : la lettre aux musulmans.

Voilà assez exactement ce que je pense sur cet aspect de la problématique : les musulmans doivent agir, et nous avec eux . Quand c'est Tahar Ben Jelloun qui le dit c'est tellement mieux. Titrée dans la version papier du Monde "Les musulmans doivent manifester contre la barbarie", cette lettre aux musulmans incite à l'engagement republicain.

"L’islam nous a réunis dans une même maison, une nation. Que nous le voulions ou non, nous appartenons tous à cet esprit supérieur qui célèbre la paix et la fraternité. Dans le mot « islam » il y a la racine du mot « paix ». Cet aspect a été gommé. C’est violence et brutalité qui apparaissent.

Même si c’est le fait d’un seul individu, les Musulmans sont embarqués dans l’ouragan de la barbarie. La notion de paix est trahie, déchirée et piétinée par des individus qui prétendent appartenir à notre maison et qu’ils ont décidé de la reconstruire sur des bases d’exclusion et de fanatisme. Pour cela ils ont recours à l’assassinat d’innocents. Aucune religion ne permet un tel détournement, une telle cruauté.

Aujourd’hui, une ligne rouge a été dépassée : entrer dans une église, dans une petite ville de Normandie, et s’en prendre à vieil homme, un prêtre, l’égorger comme un vulgaire mouton, puis essayer la même chose avec une deuxième personne, la laisser gisant dans son sang, entre la vie et la mort, crier le nom de Daech puis mourir, c’est une déclaration d’une guerre d’un genre nouveau, une guerre de religion. Nous savons combien ça dure et comment ça se termine. Mal, très mal.

Alors, après les massacres du 13 novembre à Paris, ensuite le massacre de Nice et d’autres crimes individuels, voilà que la communauté musulmane, vous, moi, nos enfants, nos voisins, pratiquants ou pas, croyants ou pas, sommes sommés de réagir. Il ne suffit pas de s’insurger verbalement, de s’indigner encore une fois et dire « ça, ce n’est pas l’islam », non, cela n’est plus suffisant et de plus en plus de gens ne nous croient pas quand on dit que l’islam est une religion de paix et de tolérance.

Nous ne pouvons plus sauver l’islam, ou plutôt si nous voulons le rétablir dans sa vérité,

Fusion Boulogne-Billancourt / Issy-les-Moulineaux : Un conseil municipal bien ordinaire.

Décidément, que tout cela est pathétique. Est-ce la politique qui est ainsi ou est-ce ici qu'on est comme ça ? Majorité silencieuse et apathique faite d'élus aux ordres et sans conviction personnelle (en apparence ou réellement, this is ze question), suivisme et gentillesse benête, conformisme généralisé où chacun est à sa place pour que surtout il y reste, débat sans débat. De la belle politique comme on l'aime, n'est-ce pas ? Y a t-il eu un vote ? Un vote sur quoi, pour qui, de quoi ? Tout le monde il est gentil, tout le monde il est content et tout va bien dans le meilleur des mondes. De quoi se plaint-on ? Elle est chouette, tellement sympa cette idée mignonne de mariage heureux. Et un conseil municipal si chou ! Voici donc la belle illustration que j'offre à cette union merveilleuse et enchantée, sans qu'aucune question ne soit à poser à un peuple trop niais, j'imagine, pour que son avis soit questionné.

Et puis quel calendrier ! Choix pervers s'il en est : un 9 juillet, les grandes transhumances estivales auront raison d'une ville déjà bien endormie et de citoyens placés dans le formol. Des boulonnais moqués à nouveau sur un thème pour lequel évidemment, cela a été dit, ils ne se sont jamais prononcés, et surtout pas aux dernières municipales où personne n'imaginait tel scénario. Non, vraiment, rien d'extraordinaire pour ce conseil extra-ordinaire réunissant des gens bien ordinaires.

 

L'art peut-il sauver la mer, la planète et l'humain ?

L'artiste espagnol Pejac a fait un cauchemar, puis lui a donné vie par une installation à vous donner le mal de mer : Une métaphore, un océan en plastique et une opération de sauvetage désespérée ? 

Marche républicaine dimanche : j'y serai. (Avec un badge ou une pancarte de ce genre)

Ma pancarte probablement, crée pour l'occasion. Me reste à imprimer un A3 et à trouver un carton. (Servez-vous si ça vous dit)

RECTO :

 

VERSO :

 

L'école est Charlie !

Merci de rallumer la Lumière derrière les obscurantistes.

RDV Dimanche, 15h , Place de la République.

Cabu et Wolinski déconnent encore. Charb fait le con avec 2 flics...

 

Soyons des millions à les faire marrer dimanche prochain, Place de la République !

(Charlie est vivant !)

T'inquiète Liberté, Charlie est vivant !

Pour un grand rassemblement républicain samedi à 15h partout en France et à Paris. Tous ensemble en hommage aux héros impertinents et courageux de la démocratie, pour les flics dévoués tués dans l'exercice de leur fonction, protecteurs de notre liberté de pensée, pour la liberté de la presse et pour nos valeurs. Nous allons dire qu'ils n'ont pas tué Charlie. CHARLIE EST VIVANT ! CHARLIE C'EST NOUS !

Le D Day de 1944 à nos jours : des photos qui parlent…

Que ces jours de commémoration étaient émouvants et réussis ! Bravo ! 

Ces photos d'hier comparées à celles d'aujourd'hui prises des mêmes points de vue prennent tout autant un sens historique qu'artistique (On pense même à Martin Parr). Travail réalisé par Chris Helgren, photographe chez Reuters.

 

 

Palais de Tokyo : Thomas Hirschhorn est vraiment un...

Le Palais de Tokyo envahi par l'art de tous et de chacun, pris d'assaut par Thomas Hirschhorn et l'ensemble des visiteurs sur un espace sauvage, irrespectueux, libre, interactif,..., c'est en ce moment.

Cette fois, il commence les phrases et nous les terminons, Il installe des banderoles sans fin. La société se regarde, s'autocritique, se bouge, dialogue. On y converse avec un micro façon Hyde Park, on y choisi ses DVC, on y imprime, photocopie, reproduit,... On y boit au bar, on s'y affale dans des canapés kraft... On y fait ce qu'on veut et ce qu'on pneu !

La création libre règne, et que c'est bon. Le semblant de chaos et Gilles Deleuze en arrière plan.

Je suis cet artiste depuis une quinzaine d'année, depuis son prix Marcel Duchamp. Il faisait pleurer les icônes de la mode et des magazines avant même qu'on ne parle de beauté de papier, d'anorexie et autres pathologies de la société du paraître. Je me souviens de cette feuille de papier griffonnée au Bic bleu sur laquelle j'avais eu l'envie de jeter quelques francs avant de me reprendre, de peur d'être l'instrument d'une tentation indigne du message. Artiste du marché de l'art ? Artiste militant antimondialisation ? Artiste iconoclaste ? Et moi, collection neur atypique ou non-collectionneur ? Il installait des galeries populaires au métro Stalingrad. La rue s'abandonnait à ses cartons, son aluminium et ses contreplaqués.

Bonne fête de l'art que cette installation débordante de liberté !

Du Louvre à Abu Dhabi en passant par Marseille, la culture plutôt que la barbarie.

Boko Haram n'est pas l'Islam, l'Islam n'est pas ça. Une fois de plus, l'éducation comme la culture est l'avenir de l'homme partout, mais plus encore pour ces lycéennes victimes et leurs jeunes bourreaux.

Une expo au Louvre, à ne pas manquer,à n'absolument pas manquer, révèle la véritable belle nature des croyances, des humanismes et de la création au service de la rencontre des civilisations.

L'Universel répond aux barbares, le Beau à l'horreur. C'est pourquoi je vous propose de porter notre regard sur 3 lieux uniques où la culture donne une leçon de savoir vivre aux humains de cette planète : 3 musées extraordinaires apportent la Lumière et combattent l'obscurantisme.

1- Le Louvre d'Abu Dhabi est en avant première au grand Louvre de Paris. On y rencontre une collection d'une profonde audace avant même qu'elle aille s'installer définitivement aux Emirats Arabes Unis. Les acquisitions et les choix de ses initiateurs démontrent une volonté bienfaitrice qui marquera l'histoire de la culture : C'est la croisée des chemins et des humanités qui est mise en scène ici et bientôt là-bas. C'est la façon dont des mondes européens, arabes, asiatiques, hindouistes..., se sont interpénétrés, construisant des civilisations singulières pourtant, qui se déroule sous nos yeux ébahis par tant de pièces rares offertes ici et bientôt là-bas. Ce musée unique au monde sera le musée des voyageurs et des nomades, ceux qui, depuis des millénaires, à forces d'échanges commerciaux et de rencontres culturelles ou religieuses ont façonné notre monde commun, d'ici et de là-bas.

Jean Nouvel signe là un écrin architectural majeure : sous une coupole immense et magique baignée de faisceaux lumineux forts de sens, un souk multiculturel s'offre à nous. Je ne suis pas toujours séduit par le travail de Nouvel, mais quand on a fait ça, on peut dire qu'on n'est pas passé à coté de sa vie et de l'Essentiel. 5000 ouvriers y travaillent encore; j'attends donc la réalisation finale en 2016 pour constater la concrétisation réussie d'une vue de l'esprit qui donne déjà envi.

2- Le MUCEM a été rêvé par Rudy Ricciotti. Il estampille déjà Marseille et devient incontournable pour raconter la Méditerranée. Quelle magnifique boite à bijou que cette résille ciselée dans la matière, moucharabieh géantissime qui honore les civilisations de l'Europe et de la méditerrannée. 

Quand on connait la succession de premières mondiales et de brevets qui ont jalonné sa construction, on est en droit de penser que cet architecte restera le poête du béton et beaucoup plus qu'un poête. L'ultra-performance culturelle de ce lieu et de ses plateaux immenses cernés de troncs aussi ancestraux qu'actuels servent d'enveloppe à une collection ensoleillée placée au carrefour entre le nord et le sud. 

3- Quant au Département des arts de l'Islam caché dans une des cours du Louvre, on voudrait le voir s'envoler sur son tapis volant et s'offrir à tous les parisiennes et parisiens du monde. Le même Rudy Ricciotti passe de la maçonnerie brute de finesse au voile doré et aérien. Et si vous veniez découvrir, sous cette tente du désert, couleur or, deux étages où les trésors d'Aladin vous apprennent, une nouvelle fois, que la création est le fruit de rencontres et de regards croisés entre des êtres et des richesses.

3 musées, 3 expos, 3 occasions d'allumer la Lumière.

Archi-culture au Bois de Boulogne : l'éclosion.

Peu à peu la Fondation Louis Vuitton prend forme au coeur du Bois de Boulogne. On est entré dans la phase finale des travaux, celle où Frank Gehry devient Frank Gehry : le système constructif laisse la place à l'expression, aux formes et aux voiles. Le dessin original devient bâtiment, le bâtiment devient dessin, lignes, ombres et lumières. C'est le printemps aux portes de Paris.

Et à l'automne, c'est la collection d'art contemporain de la fondation Vuitton qu'on y découvrira enfin.

L'esquisse de Frank Gehry :

Les images du moment :

Et très bientôt :

L'Eurovision fait un clin d'oeil à Poutine.

Alors que la Russie homophobe avait exclu de ses ondes la chanteuse travestie Conchita Wurst, candidate autrichienne victorieuse de l'Eurovision, alors qu'un référendum pro-russe, véritable mascarade politique, se déroule en Crimée après la démonstration de force de Poutine le 9 mai dernier, voici un clin d'oeil d'à propos tout en images animées.

L'artiste du Moyen Orient qui travaille sous le pseudonyme Saint Hoax en est l'auteur. L'animation Gif fonctionne quand vous double-cliquez sur l'image.

 

L'art pour mieux regarder : Brazil ! (Avant le Mundial)

(Note intemporelle du 30 avril dernier)

La Favela est à voir et à revoir avec JR, artiste français, artiste mondial plus que "Mundial". Clin d'oeil à Platini (...)

On en parle souvent du Brésil, et ça va continuer les mois à venir. On en parle souvent aussi des favelas, ces temps-ci encore plus que demain. Et ici comme là-bas, on en parle trop souvent sous le seul angle de la violence. Voilà donc l'occasion de regarder autrement; c'est la force de l'art: Women are heroes, une vidéo, un regard, une langue qui chante, des gens...

WOMEN ARE HEROES BY JR 

Pour en savoir plus sur JR, grand voyageur de l'art de rue, allez sur www.jr-art.net/jr

En Mai, fais ce qu'il te plaît ...mais ne manque pas Henri Cartier-Bresson à Beaubourg

Cette photo de mai 68, je la gardais en réserve pour illustrer je ne sais quel article. J'aurais pu tacler à plusieurs reprises Christine Boutin, peut-être ; ou célébrer une découverte médicale majeure dans la lutte contre le Sida et l'amour en plastique... Bon , le sujet, l'angle ou l'inspiration ne sont pas venus.

L'expo d'Henri Cartier-Bresson à Beaubourg me donne donc l'occasion la plus évidente qui soit de mettre à l'honneur, à nouveau, cet immense photographe. Cette image illustre à merveille son sens du cadrage et du sujet, son sens de l'époque et de l'instant, et la façon qu'il avait de travailler... (Repèrant un fond ou une scène ambiante, il lui arrivait d'attendre des heures la venue d'un personnage principal donnant du sens à son cliché. A d'autres moments, c'est au contraire à la volée, en saisissant la seconde cruciale et fugitive, qu'il réussissait sa prise de vue)

Tous ceux qui aiment la photo et l'histoire ne doivent pas louper cette rétrospective. Foncez !

Bravo ! (Faut-il croire en l'art contemporain ou en Dieu ?)

Un espace déjà fantastique par l'architecture qui s'y déploie, transcendé par l'art numérique contemporain et interactif de Miguel Chevalier.

Magique et mystique, quand le visiteur s'y déplace, génère les images et les couleurs en foulant la nef, influe sur son environnement, celui-ci provoquant à son tour, en réponse, de nouvelles sensations visuelles et sonores au passant qui est entré là. Et plus encore, quand l'installation est en un lieu saint : une interactivité qui prend alors un sens, dans l'au-delà même de la simple performance technique.

J'ai 35624 raisons de prendre du recul (Sans compter les autres)

Boulogne-Billancourt : Largement en tête, 35624 abstentionnistes boulonnais (Soit 49,22% des inscrits) n'ont pas réélu leur maire, ni voté pour un autre. (20641 citoyens ont voté pour le candidat officiel UMP, maire sortant, P.C. Baguet, 9534 pour P.M. Duhamel, 5506 pour P.Gaborit) Ras le bol politique ? Bug démocratique ? Crise de la représentation ? Appareils politiques affligeants ? Méthodes politiciennes ? Clientelisme triomphant ? Sens du collectif en berne ? Réinventer l'engagement ? ...

 

Dimanche 30 mars : deux.

Pour les boulonnais, pour Boulogne-Billancourt, ne vous abstenez pas de voter pour un projet.

Ce WE, tapez 2. 

Boulogne-Billancourt : Et si les abstentionnistes avaient raison ou bien tort ?

Oui, vous avez raison, le titre est paradoxal. Mais vous avez tort, c'est vous qui l'êtes.

Les boulonnais sont comme les français, ils semblent ne plus croire en la politique, puisqu'ils ne se déplacent pas (45,5% à Boulogne-Billancourt)

Le résultat du 1er tour n'a pas été à la hauteur de la colère entendue vis à vis d'un maire sortant qui vous a trompé parfois, enfumé souvent, manipulé à plusieurs reprises. Même dans les quartiers où vous aviez de bonnes raisons d'être fâchés, la première place ne revient pas à la liste menée par Pierre-Mathieu Duhamel. Je ne suis pas sûr de vous comprendre.

Et puis je me suis dit : ils ont raison. Les fautes sont partagées.

Moi aussi je me suis lancé dans l'engagement politique parce que je pensais que ça n'allait pas avec la politique. Ce que j'en vois depuis des années ne donne pas envie.

Que les promesses soient souvent trahies, c'est possible; que certains se servent avant de servir, je l'ai dénoncé; que le talent et la compétence soient secondaires dans les fonctionnements des partis et des investitures, j'en suis témoin; que les convictions soient solubles dans l'ambition personnelle, y a qu'à voir ; que les partis institutionnels, dit de gouvernements, se révèlent bien fragiles face aux attentes, oh que oui; que le pouvoir économique ait gagné sur le pouvoir politique, c'est une question ; que l'offre soit étriquée, deux camps opposés, certes, je vous l'accorde ; que la pensée et l'action doivent être moins binaires que ça, combien de fois l'aurai-je dit et écrit. (Encore que, le centrisme, bof, j'en reviens)

J'en tirerai les conséquences en temps voulu, mais, pour l'heure...

La politique sait se montrer désagréable quand elle est juste dans la joute politicienne. Vous avez pu le croire à l'aune de titres de presse ridicules évoquant une "guerre des droites" quand c'est bien un projet de ville et une vision de Boulogne-Billancourt qui nous séparent. Vous avez pu le croire quand des excès d'attaques personnelles, voire des caricatures, brouillaient des messages de fond.

De là à aller droit sur la seule liste bien conforme à tout ce que vous critiquez, celle avec les jolis logos normés et alignés par des partis qui représentent tout à la fois ce système usé, j'avoue mon étonnement. Ces partis et ces candidats de circonstance, ensemble même quand ils n'ont rien à faire ensemble, qui font là où on leur dit de faire (le parti de Boutin à coté d'un logo de Bayrou, un colistier à gauche de la gauche mais à la droite d'un sectaire anti IVG-anti mariage gay, des pro-Guéant aux convictions mal étayées), c'est exaspérant.

De là à ne plus voir qu'un "système" Santini-Baguet-Balkany risque de l'emporter par ignorance et par le seul sourire carnassier de candidats bonimenteurs dont le seul métier est de vous entourlouper le temps d'une campagne, c'est le comble, un processus d'autodestruction démocratiquement programmé.

On pioche dans les fichiers mairie, on fait pression sur les employés mairie pour les encourager à tracter ou à se déplacer aux réunions, on fait voter par procuration des anciens pas très en forme par d'autres anciens pas plus en forme,..., on ne débat pas, on transforme la réalité en rêve éveillé, etc...

Vous auriez alors raison de rebrousser chemin devant une représentation viciée ? S'abstenir de le réformer et s'abandonner à des "professionnels de la profession" ? Les laisser entre eux bien tranquilles ? Vous le serez aussi, certes, libre de votre WE et eux libérés de tout contrôle démocratique. Mouais...

Mais ces habitants plus ou moins aisés de l'ouest parisien ont bien besoin d'un bon coup de pieds au c... Car après ma petite déprime de dimanche soir, j'ai regardé les résultats de près, et j'ai vu que vous n'étiez pas là, que c'est vous qui n'êtes pas au rendez-vous de votre ville ; ni au rendez-vous de

Le printemps boulonnais, dimanche (Bouton n°3)

- Elections Municipales 2014 -

Par respect de la loi électorale, ce blog sera en sommeil de vendredi minuit à dimanche soir ; à très vite !

Le 23 mars, Tapez free !

Prochaines réunions publiques de Pierre-Mathieu Duhamel et Thierry Solère :

- Ecole Castéjà, ce mardi 18 à 20h, 1384 rue du vieux Pont de Sèvres.

- Ecole Thiers, mercredi 19 à 20h, 85, rue Thiers

- Ecole Escudier, Jeudi 20, 20h, entrée rue Fessart, pour conclure cette belle campagne avec les boulonnais.

Dimanche, 1er tour des élections municipales. Boulogne-Billancourt vote PMD en appuyant sur 3 ! Tous avec Pierre-Mathieu Duhamel ! 

Bansky en vidéo for Syria ou quand l'art peut changer la vie (…Et la ville !)

15 mars 2014, Bansky pour la Syrie en vidéo ! Evènement artistique ou politique ? 

C'est dans la rue (et sur le net) que l'art change le monde.(...Et la ville !! Rappel ici ou là pour Boulogne-Billancourt) A y réfléchir de plus près, pas si loin des municipales...

De la culture qui parle à la tête et au coeur avec le street art de Bansky et la musique d'Elbow.

Le 15 mars est le 3ème anniversaire de la crise syrienne. Diffusez cette vidéo.

Allez aussi sur le site http://withsyria.com. On peut participer en organisant des veillées ou en envoyant une photo…

Notre meeting de campagne avec Pierre-Mathieu Duhamel et Alain Juppé : les premiers échos.

Pierre-Mathieu Duhamel efficace, précis sur le projet et l'ambition, voix rassurante et dynamique qui souleva les applaudissements. Un tribun sérieux devant plus de 700 boulonnais ! Ambiance de meeting avec une équipe souriante. Quel Moment ! J'ai retrouvé l'élan des grands meeting de campagne : du bruit, de la musique, la presse, les micros et les caméras en bousculade, la traversée de la foule et les applaudissements pour Pierre-Mathieu Duhamel ! Thierry Solère, Député et directeur de campagne en joie.

Bravo à tous et merci à Alain Juppé en guest star. 

Une première vidéo :

 et un premier papier du Parisien :

Culture en ville : de l'air pour l'art ! (2)

(Suite de "Dehors les artistes !" Culture-1)

L'art monumental profite à tous et donne une identité culturelle à une ville. Faire vivre les oeuvres au plus près des boulonnais, sortir de l'élitisme et installer dans la ville les oeuvres d'art, c'est animer notre quotidien, nos déambulations et égayer nos espaces.

Expositions temporaires, artistes invités, installations définitives, voici des exemples vécus ici ou là, une façon de mettre des images sur un projet ; je vous emmène :

Animer les grands axes (Daniel Buren) :

Alain Juppé et Pierre-Mathieu Duhamel : un message aux boulonnais pour les 23 et 30 mars.

En venant à Boulogne-Billancourt, Alain Juppé a parlé fort et clair sur cette municipale. Comme nombre de français, j'apprécie chez lui la pensée, la compétence, la hauteur de vue, le courage politique (Quand il prend ses distances avec les évidences trop facilement partisanes) et cette distinction au sein de sa famille politique (Quand il s'élève au dessus de ceux qui aboient) Les marques d'un grand homme qui parle à tous les français et le tanin d'un grand Maire de Bordeaux.

C'est bien ainsi que je me suis souvent dit : "Voilà une personnalité qui saurait incarner la France rassemblée" Mais la question ne se pose pas aujourd'hui.

Sa trajectoire au plus haut niveau de l'Etat ou même sa traversée du désert (ou plutôt sa reconstruction à l'épreuve du grand froid canadien) ont contribué à forger un homme au regard humain et aux décisions solides. Un homme qui sait choisir ses amitiés sans pour autant être l'instrument de ses sentiments. Parce que c'est bien la rigueur du chemin et une réflexion au service du bien public qui marquent d'abord ses choix. Les liens amicaux, essentiels de vérités, nécessaires dans ce monde impitoyable, renforcent et donnent vie au réel mais ne peuvent être la seule ligne conductrice.

Qu'il soutienne, mieux qu'il s'engage et porte la campagne municipale de Pierre-Mathieu Duhamel et son équipe, est, certes un geste amical, mais doit s'entendre d'abord comme le signe de son indépendance d'esprit et de l'analyse qu'il fait de la situation locale et des enjeux des grandes villes françaises. 

C'est ainsi qu'il faut comprendre le message. C'est ainsi qu'Alain Juppé nous invite à réfléchir à nos options.

Les boulonnais sont des citoyens libres et indépendants, compétents et connaisseurs, d'un haut niveau de compréhension des enjeux. Ils écouteront sûrement le message, avec intérêt, eux qui veulent le meilleur pour leur ville et ne sont pas insensibles, par ailleurs, à redorer le blason de la politique française. Alain Juppé est une locomotive, mieux un navire amiral ; et Pierre-Mathieu Duhamel un capitaine respecté et respectable.