SYLVAIN CANET . LE BLOG.

Europe : l'Ukraine est notre soeur.

L'Ukraine est là, à deux pas, tout près de chez nous. Ils sont européens, ils partagent une histoire commune, sont marqués par les mêmes courants de pensées, le même goût de la liberté, du bonheur, de la culture, du travail,... 

Kiev, ce sont des violences européennes qui se déroulent sous nos yeux impuissants ; quoique : suffit de crier fort. (Sportifs des JO portez un brassard jaune et noir ! Cérémonie de clôture)

L'Ukraine est notre soeur.

Visionnez cette vidéo musicale d'avant l'assaut. Avec l'affectif et la poésie de Ruslana, Tanya, Natalia..., ça passe ? Une façon de mieux regarder et entendre ce pays ami, peut-être. 

Après les artistes plasticiens (note précédente), au tour des musiciennes ukrainiennes "Dakh Daughters" :

 

ou alors cette vidéo :

Kiev, Ukraine: l'Europe sans médaille.

Un peuple européen qui veut l'Europe, une Place de l'Indépendance encerclée puis violentée, un mouvement pacifique qui se radicalise, le jaune et bleu du drapeau européen devenu couleur sang, comment ne pas réagir ?!

Et pendant que "ça sot'chi(e) dans les rues de Kiev", la Russie et l'Europe célèbrent des olympiades entachées dans une Russie coupable de connivences... Que le sport continue, mais que les athlètes portent aujourd'hui, par exemple, des brassards noirs ou mieux bleus et jaunes (couleurs de l'Ukraine et de l'Europe)

Les oeuvres plastiques parlant parfois aussi bien que les mots, place à deux artistes Sharik et Roti :

On dit que qu'Andreï Sharik est le Bansky ukrainien.

Culture,Boulogne-Billancourt: Dehors les artistes ! (1)

Faire habiller les murs aveugles de notre ville, c'est faire entrer l'art près d'ici, près de chez vous. Révéler et réveiller l'art en ville, c'est une façon de changer la vie : on en profite tous les jours lors de nos déambulations domicile/métro ou domicile/courses. Egayer nos cheminements quotidiens.

Tenez, voici, en images, de grands artistes et d'autres moins connus (mais pas moins pertinents ou drôles), dans de grandes villes, et d'autres plus petites (mais pas moins créatives) :

 

Entrée des artistes :

Sublime, terrible ; mais sublime.

"BEAUTY", un film étonnant, par le travail d'animation de peintures classiques, et sublime par ce qu'il donne à voir, ou plutôt à revoir autrement. Des émotions nouvelles sur des tableaux d'un autre âge (liste complète ci-dessous) où l'on voit renaître des scènes et des personnages sous un nouveau jour.

Travail intense de l'artiste italien Rino Stefano Tagliafierro qui a su donner une âme à une technologie de pointe. Art classique ou contemporain ? Attention, cela peut surprendre aussi.

Définition du sublime : «Tout ce qui est propre à exciter les idées de la douleur et du danger, c’est-à- dire toute ce qui est en quelque sorte terrible, tout ce qui traite d’objets terribles, tout ce qui agit d’une manière analogue à la terreur, est une source du sublime ; ou, si l’on veut, peut susciter la plus forte émotion que l’âme soit capable de sentir.»  (Edmund Burke, Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau, traduction de E. Lagentie de Lavaïsse, Paris, J. Vrin, 1973 )

Genres, clivages, intolérances, ignorances : La semaine des deux Simone.

Semaine surréaliste qui a vu monter toutes sortes d'inepties autour du genre, comme si l'ignorance prévalait sur la connaissance, comme si on s'interdisait les Lumières, le Savoir en l'opposant à une Nature déifiée. En opposant des concepts sans les comprendre, c'est à une régression collective que la société française s'est soumise. Même le droit à l'avortement remis en cause ailleurs devait être rappelé à ses principes.

Que se passe t-il quand des gens, même sincères, croyant défendre des valeurs finissent par se laisser aller à des rumeurs, voire même des délires fantasmatiques autour de sujets qui ne devraient pas cliver tant ils appartiennent à l'histoire de la pensée française.

Des incantations anachroniques d'une gauche aux abois affrontent des relents réactionnaires bien présents.

Une pensée pour Simone Veil et Simone de Beauvoir, donc.

La "théorie" notion de genre, oh infamie, s'opposerait à celle de nature sexuelle. Mais qui peut croire au 21ème siècle qu'on est comme on nait ? Qui nie l'influence de l'éducation par les pairs et le poids des conventions sociales ? 

Naissant fille ou garçon, comme-ci ou comme-ça, dans tel univers ou tel autre, c'est une femme ou un homme qui se modèle et se structure par la culture ambiante et l'affirmation de son être.

La naissance ne se suffit à elle même. La détermination sexuelle est également une construction, tout autant qu'il existe un prédéterminisme social à naître de sexe féminin ou masculin. C'est ça qu'on appela la notion de "genre", popularisée entre autres par Simone de Beauvoir ("Le Deuxième Sexe", 1949 ), participant à la compréhension de l'humain, du "genre féminin" ou du "genre masculin".

Quand Simone de Beauvoir énonce "On ne naît pas femme, on le devient" c'est en effet un pavé dans la mare d'une

Pierre-Mathieu Duhamel, Boulogne-Billancourt : le projet d'un homme, le projet d'une équipe, le projet de tous les boulonnais pour tous les boulonnais.

Vous savez mon engagement pour cette ville et pour Pierre-Mathieu Duhamel.

Toute l'équipe a travaillé pour construire avec les boulonnais un programme qui ait la dimension d'un grand projet pour notre ville : sérieux, ambitieux, enthousiaste, durable, dynamique, avec une vision du 21ème siècle, pour ici et maintenant, pour les générations futures aussi, mené avec élan, talent et hauteur de vue par un homme respecté de tous, capable d'apaiser et réunir cette ville et les boulonnais.

A lire et relire (Cliquez sur l'image), surtout à accompagner et soutenir avec "Nous".

 

Vive les Frenchies, Vive la France : We're up all night to get lucky with Daft Punk (and Be Happy in BB) !

Vidéo fantastique des petits frenchies qui font danser la planète et toute l'amérique des Grammy awards. Waouh ! Et waouh jusqu'au bout !

(Toute la salle debout ! Stevie Wonder chante du Daft Punk, Paul Mc Cartney danse, le rêve éveillé de 2 français bien casqués)

... Et tant qu'on y est Music and danse, encore avec Pharrell Williams : clin d'oeil aux djeuns de BB, au sacré Thibault Krümm qui fait danser tout Boulogne et tout Billancourt : Be happy number 2. 

In Boulogne we trust vraiment à fond !

 

Quand Boulogne passe (mal) à la télé : "...Alors, ...c'est sympa de vous intéresser à l'île Seguin…"

Je regrette que Boulogne-Billancourt soit ainsi montrée du doigt dans une séquence significative des choix qui se posent à notre ville et plus largement à l'île de France. Cette enquête très fouillée de France 3 sur une politique "tout bureau" cynique et inadaptée, était d'une pertinence remarquable. Une politique d'urbanisme qui ne colle ni à l'île, ni au moment, ni aux besoins.

Quant à la comm' du Maire, tout est là, l'air enjoué et le (la) tour de passe-passe ; à voir :

Ile Seguin : Les projets de bureaux de Baguet par BoulogneTV

Pierre-Mathieu Duhamel propose une autre ambition pour Boulogne-Billancourt et plutôt des logements, de l'espace, de la culture et du sport sur l'île. Rejoignez-nous ici : www.duhamel-boulogne.fr

Voir aussi les représentations en 3D du site des riverains Sauvons l'île Seguin : La muraille de béton du projet Baguet/Nouvel.

Le Point Boulogne-Billancourt : J'y soutiens Pierre-Mathieu Duhamel.

Bien que Le Point du 9 janvier 2014 le titrait ainsi, ce ne sont pas des "Tontons Flingueurs". Un choix sérieux s'annonce. Et souhaitons qu'à coup de promesses électorales faciles ça ne devienne pas non plus "Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages", ni "L'Entourloupe" ou "Cent mille dollars au soleil" voire, au lendemain du 30 mars, "Poisson d'avril !" (Scénarios de Michel Audiard)

Le film qui se jouera en Mars 2014 décline nos conceptions de l'urbanisme, du cadre de vie, de l'éducation, de la culture, du sport, de l'économie et du lien social. Entre PC.Baguet, PM.Duhamel et P.Gaborit nos façons de vouloir la politique, le vivre ensemble et la démocratie dans notre ville seront mises à l'épreuve.

2. Municipales 2014, Boulogne-Billancourt : Pour "Nous", Pierre-Mathieu Duhamel.

Partie 2, suite de "1.Nous Boulonnais".

Pierre-Mathieu Duhamel est le seul en position de rassembler largement et d'apaiser notre ville.

Il inspire compétence, confiance et respect pour l'ensemble des forces vives de la ville.

Il présente une équipe axée sur les talents et le projet d'abord, avant les étiquettes politiciennes.

Il porte une autre façon de faire de la politique, sans tromperie ni promesse intenable.

Il apporte sa connaissance des grands enjeux du pays, son expérience positive à la tête de la ville et ce sens du bien commun et de l'intérêt général nécessaire aux décisions à venir.

Il a largement consulté et entendu les boulonnais avant de construire un programme pour la famille, l'éducation et la culture, en priorité; un projet où l'offre de proximité prime; une gestion au service des boulonnais qui reverront concrètement l'investissement et les deniers publics leur profiter; un urbanisme cohérent, apaisant et apaisé, mis en oeuvre; une ambition réelle pour faire émerger la deuxième ville d'Île de France en terme de cadre de vie, d'économie, d'emploi et de rayonnement.

Il réunit autour de lui une équipe diversifiée et nouvelle, faite de politiques qui ont mené des combats difficiles, de figures investies dans notre ville et de citoyens engagés auprès des boulonnais.

Ce sont les atouts nécessaires désormais à notre ville, un ensemble de qualités rares et primordiales à mes yeux. C'est pourquoi j'ai répondu présent pour accompagner Pierre-Mathieu Duhamel dans cette nouvelle étape dédiée aux boulonnaises et boulonnais.

Rassembler Boulogne-Billancourt autour de sa maison commune, notre mairie à tous, avec ses forces et ses acteurs, ici et là, dans nos quartiers, avec écoute et partage, conviction et respect, action et réussite, est devenu un enjeu local majeur, ce dont notre ville a besoin aujourd'hui pour pouvoir avancer.

Tête de liste en 2008 avec "Les Boulonnais en mouvement", j'ai pu analyser ce qui fut fait avant 2008 et ce qu'il restait à mener. J'ai pu constater à quel point notre ville est entrée de 2008 à 2014 dans une parenthèse de conflits, de crispations avec ses habitants et riverains, de crises politiques et décisionnelles qui ont paralysé Boulogne-Billancourt.

Le maire sortant s'est mis dans la position inconfortable de pratique solitaire du pouvoir, de méfiance et de paranoïa politicienne paralysant l'esprit d'équipe, de vrai-fausse écoute des citoyens, de faux-semblants voire de présentations trompeuses, d'exagérations et de projets à la faisabilité hasardeuse ou contestée, de politique de comm' tous azimuth au détriment de l'essentiel, une spirale de perte de confiance ressentie par les boulonnais.

Plus qu'une collection de logos mis côte à côte pour faire joli sur un bout de papier, décor en stuc qui ne trompe plus le chaland, je préfère une liste de rassemblement plus politique que politicienne. Je préfère une équipe qui pense, propose, agit, parce que c'est celle là, choisie comme telle, une dynamique de la réunion et de l'action citoyenne plutôt qu'une seule dynamique de communication.

La politique n'est belle et bonne que si on la réinvente, que si l'on met dans nos pratiques un peu plus "d'autrement", de vérité, de vrai, de savoir-être et de savoir-faire.

Je choisis Pierre-Mathieu Duhamel pour ce que je connais de l'homme, pour son projet de ville et pour l'équipe construite autour de lui.

Je choisis de participer à sa majorité pour les grands enjeux de Boulogne-Billancourt.

Je déroulerai ici peu à peu le programme que nous comptons présenter aux boulonnais. Suivez également le site de campagne : http://duhamel-boulogne.fr

Vive 2014 ! Pierre-Mathieu Duhamel est le meilleur vœu que l'on puisse faire pour notre ville et ses habitants.

Bonne année 2014 à tous, à "Nous" tous !

1. Municipales 2014, Boulogne-Billancourt : Nous Boulonnais !

Quand j'ai mené la liste "Les Boulonnais en mouvement" en 2008, une de nos affiches officielles avait pour accroche "La ville que nous ferons sera celle que les Boulonnais décideront".

Il y avait déjà ce sentiment que la réponse des partis politiques n'est pas conforme aux attentes. 

Les grands partis peuvent bien concocter leurs petits arrangements personnels ici ou là, les maires sortants s'auto-congratuler par des "je te coopte et tu me cooptes", ou d'autres noyauter et contrôler les alternatives politiques, je ne vois pas dans ces façons une manière de faire de la politique autrement, ni de la réinventer. Les pratiques des Hauts-de-Seine, qu'on connait par ailleurs pour ce qu'elles ont parfois d'affligeantes ou perverses, ne m'inspirent pas plus confiance.

Jean Lassalle dans sa marche à travers la France a été témoin de cette politique politicienne qui ne parle pas aux français. Pour construire du changement et se préserver des choix extrêmes, il convient toujours d'ouvrir les possibles. Ce que j'ai pu mener avec quelques amis, depuis 2005 sous forme associative puis en 2007 avec François Bayrou sont de ces initiatives-là; mais il reste à faire et des voies à ouvrir.

Être engagé dans et pour sa ville, défendre une certaine éthique de la responsabilité locale implique de concevoir les étiquettes politiques avec un certain recul, de s'écarter de pratiques politiciennes claniques et rester libre vis-à-vis de négociations supra-locales qui altèreraient notre autonomie de jugement.

Boulogne-Billancourt est une ville importante, forte et aux atouts mal défendus, où se côtoient des citoyens aux multiples compétences. Je crois possible de les réunir pour faire ce "saut créatif", seul capable de renouer avec l'enthousiasme de la "belle politique", celle qui porte des décisions réfléchies, construites et comprises, pour une ambition qui se partage. Qui pour porter cette volonté nouvelle ?

"Nous" est l'un des plus beaux mots de la langue française; je l'ai souvent dit. Les boulonnais veulent de la réflexion, des idées, de l'action programmée, des promesses tenues et une réunion de compétences. 

A ce stade, parce que 2013 n'est pas encore 2014, parce que se déclarer ou citer une tête de liste c'est parfois mettre en péril l'attention au fond, risquer d'être lu à travers un prisme, je préfère profiter de ces jours qui nous séparent de l'année qui vient en abordant les enjeux et ainsi répondre à la question (qui m'est fréquemment posée) de ma candidature lors de cette échéance municipale à venir :

Je serai présent les mois prochains. 

Je serai présent pour porter avec la société civile, citoyenne et politique un projet de ville faisant du bien vivre et du bon vivre

La politique politicienne dans le 92 : baguette, tarte aux fraises ou cochonnaille ?

Un entretien surprenant dans Première Heure d'un soi-disant représentant de François Bayrou, P.Giaferi, laisserait entendre un certain nombre de décisions quant aux municipales. 

Non, le siège et le MoDem92 ne se sont pas exprimés par cette voix contestée et contestable sortie de la charmante bourgade de Sèvres, en proie à un jeu malsain depuis quelques jours (Une pensée pour son Maire et son accident de santé)

J'apporte un démenti catégorique aux affirmations de ce membre fondateur de l'Udi qui joue, à cheval sur plusieurs étiquettes, pour se placer auprès de ce qu'il voudrait être des figures respectables de l'embrouillamini politico-systémique du 92.

A l'heure qu'il est, je réfute également notre présence sur une liste et un tract de campagne du maire sortant de BB réunissant  autant de logos (MoDem+UDI coincé entre UMP et Parti chrétien démocrate !) et si peu de projet commun et construit. Rien n'a été annoncé en ce sens.

Que penser de tout ça ?

La baguette de pain ce serait le détachement (ça magouille à tout va ici et là, je rentre à la maison, j'achète ma baguette pour le diner et je me remets au travail pour mon école, ma ville et une autre idée que je me fais de la responsabilité politique).

La tarte aux fraises ce serait le cynisme (Les politiques sont affligeants quand ils sont dans les arrangements d'appareils au lieu de penser à l'Essentiel; consolons-nous avec une petite friandise)

Cochonnaille ce serait action et réaction (Se retrouver ensemble, enfiler un bonnet rouge, vert, orange, violet, bleu, ...contacter les amis, les électeurs, les citoyens, tous ceux qui ont besoin de notre engagement pour changer un monde qui ne tourne plus rond et, autour d'une bonne charcuterie, y aller, créer, inventer, réformer, stimuler, bouger. Sans colère mais avec détermination et sérieux)

Le ras le bol des pratiques anciennes, motive ma recherche entêtée d'une alternative à la connerie politicienne. Les derniers déroulements locaux me renforcent dans cette conviction.

MoDem+Udi national, j'ai dis oui ; mais dans les Hauts-de-Seine ? Si les us et coutumes reprenaient le dessus pour mieux tromper le chaland, ce ne serait pas "l'alternative" attendue.

Le talent ou la compétence ne sont pas le critère ?

MoDem-Udi à Boulogne-Billancourt : l'alternative.

Les présidents du Modem et de l'UDI, François Bayrou et Jean-Louis Borloo ont signé cette semaine une charte afin de proposer une "alternative" politique au pays.

Je défends depuis longtemps la nécessité de faire exister cette idée même d'alternative. Les majorités traditionnelles et les partis classiques (PS ou UMP) ne suffisent pas à résoudre les problèmes. Quant au choix des extrêmes (de droite ou de gauche), ce ne sont justement pas des alternatives acceptables. Tout comme il est inacceptable d'en caresser l'idéologie par clientélisme.

Les tribunes que j'ai publiées ici (La dernière par exemple : La politique autrement, la question de "l'ailleurs") défendaient déjà et explicitement la recherche d'une alternative nouvelle. Espérons à nouveau que les mots seront suivis des faits. Il m'est arrivé d'être déçu ou amère par le passé en regrettant qu'on ne s'affirme pas mieux; au niveau départemental ou local principalement. Il m'est naturel d'accueillir favorablement cette ambition soulignant une alliance nouvelle.

A Boulogne-Billancourt, au coeur du Grand Paris et dans le 92, j'entends être, avec mes amis, le garant d'une créativité plus libre que partisane, plus démocrate que sectaire, plus indépendante que perfusée et ainsi représenter cette alternative. Une autre réponse politique, d'autres façons de faire et d'agir sont possibles ; avec la société civile également, de tous horizons enfin car là est cette "co-élaboration créative". Ici comme ailleurs, la politique souffre trop des réseaux et des compromissions, des faux semblants et des compromis sans saveur, des petits arrangements et des petits barons, des habitudes et des conformismes, du trop de pensée binaire et du trop peu de renouvellement...

Roms : la mauvaise campagne municipale. (A Boulogne-Billancourt aussi)

Ce dimanche à Escudier, le Maire a lancé sa campagne municipale par une pétition contre une aire d'accueil parisienne pour les gens du voyage; jusqu'à confondre gens du voyage et roms... Les amalgames vont caresser quelques thèmes qu'il n'est jamais bon de trop chatouiller quand les temps sont à la xénophobie. Quelle est cette nouvelle danse ou plutôt "valls" avec les loups ? Guéant c'était déjà difficile... Tant qu'à aseptiser la ville et nettoyer les trottoirs, mobilisez sur les papiers plutôt que sur les sans-papiers.

Rien n'est simple, certes, à propos des roms. On aimerait voir les enfants à l'école plutôt que dans le métro. Et ils ne font pas toujours ce qu'il faut pour nous faire aimer l'accordéon, particulièrement aux heures de pointe. ;-) Cependant, merci d'éviter les simplifications malsaines et opportunistes d'une pétition qui a un faux air de "J'entends des voix monter du caniveau"

Alors puisqu'on en est à parler musique, j'invite ces deux "voleurs de poules" (voir vidéo) à venir jouer au Marché Escudier dimanche prochain. Vous verrez, je suis prêt à parier que les boulonnais vont, dans une communion rythmique irrésistible (et vous dans 30 secondes !), honorer ces drapeaux européen et français que j'ai souhaité voir figurer sur le fronton de mon école.

Affichage sauvage du FN devant les écoles : l'effet papillon ?!

Des panneaux ont été placés devant les écoles; ils étaient destinés aux élections de parents d'élèves.

Malheureusement le Front National avait décidé de les recouvrir de leur propagande. Un espace offert à tous les abus depuis vendredi dernier !

Malgré plusieurs alertes des parents, elle est restée tout le WE, par exemple sur l'école Escudier. Voir photo ci-dessous.

J'ai pris la décision ce matin, en tant que directeur d'école, de les recouvrir d'un message clair afin qu'on respecte cet espace dédié à la connaissance qu'est l'école. Réaction presque immédiate : ce soir tous les panneaux ont été nettoyés, je suppose par les services de la ville.

Il suffisait de se mobiliser. Petite action, gros effet : l'effet papillon ? Je n'ose penser que le fait de résoudre le problème à ma façon ait été le déclencheur... va savoir, un directeur, ce directeur là, qui prend le taureau par les cornes...

(Pour compléter et y réfléchir à l'avenir : Je ne suis pas sûr de cette idée nouvelle. Des panneaux pour des élections de ce type, en milieu scolaire, voilà un dispositif un peu démesuré qui sollicite lourdement les services techniques au détriment d'autres urgences. Les associations n'ont pas besoin de ça pour s'exprimer par ailleurs et cela distille un semblant de campagne dont les effets pervers, en opposant les uns aux autres, seraient négatifs pour les parents d'élèves eux-mêmes ; alors que, franchement, à Boulogne-Billancourt, il est préférable de les voir s'entendre, comme dans la plupart des cas)

"Bon dimanche à tous" (...)

"Bon dimanche !" Et si cette phrase pouvait vouloir dire "Peinard, grasse mat' pour tous (ouvrières de la grande distrib comprises) pas de bruit,pas de nuisance sonore du voisin, pas de tondeuse, pas de perceuse, pas de course, pas de conso, pas de dépense, pause spirituelle, lecture, écriture, sport, no bling-bling, no capitalism, retrouver un temps simple ou même un temps choisi et chaleureux avec sa famille, ses enfants, sa femme, son homme, ...sieste crapuleuse, jeux de société, activités associatives, vivre ensemble, musée, expo, concert, ou même ennui et recentrage sur soi, ... ?"

Moi je l'aime bien cette journée un peu particulière où les vitrines sont fermées, où la ville respire; ce seul jour où un autre système est possible, ça mérite réflexion, non ?

Que peut la politique sur les phénomènes climatiques extrêmes ?

 Si on se réfère à sa conclusion, cette note ne parle ni du MoDem, ni de l'Udi, ni du FN, ni de la gauche, ni de la droite, ni même des Verts (à en croire Noël Mamère) et d'aucun gouvernement ; ça craint.

(Résumé par Sud-Ouest, 27 sept 2013) :

"Les preuves scientifiques du (...) changement climatique se sont renforcées année après année, laissant peu d'incertitudes à part ses graves conséquences".  Le président du Giec, Rajendra

Réuni depuis lundi à Stockholm, le Giec (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) qui réunit 259 experts de 39 pays, finalise un rapport très attendu qui sera publié en quatre temps, jusqu'en octobre 2014. Les principales conclusions de la première étape du 5ème rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec)sont publiées vendredi.

Nouvelles alarmantes.

L'état des lieux le plus complet et le plus actualisé sur l'ampleur et les impacts attendus du réchauffement ne comporte pas de bonne surprise  : son premier volet confirme les conclusions alarmantes sur le réchauffement de la planète. La seule différence avec le précédent rapport, en 2007, c'est que les scientifiques ont encore plus la certitude que les changements climatiques se poursuivent et qu'ils sont essentiellement liés à l'activité humaine. Comme l'a affirmé le président du Giec, Rajendra Pachauri  en ouvrant la réunion : "Les preuves scientifiques du (...) changement climatique se sont renforcées année après année, laissant peu d'incertitudes à part ses graves conséquences".

• + 4,8° C d'ici à 2100

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) avait déjà annoncé la couleur au début de l'été : selon un rapport publié en juillet dernier, la décennie 2001-2010 a été la plus chaude qui ait été constatée depuis le début des mesures systématiques, en 1850. Depuis le début de l'ère industrielle, la température moyenne de la planète s'est réchauffée de 0.8°C, dont 0,6°C au cours des cinquante dernières années. Une surchauffe d'une intensité inédite sur une durée de temps aussi courte dans l'histoire du climat de la Terre, qui devrait se poursuivre. Selon le Giec, la hausse des températures va se poursuivre et pourrait atteindre 4,8 degrés Celsius d'ici à la fin du siècle.

MoDem-Udi : la politique comme d'hab' ou la politique autrement ?

C'est finalement la seule question qui vaille (du moins sur ce sujet d'importance microcosmique)

Qui et quel mouvement pour apporter une réponse aux critiques récurrentes du système politique actuel dont chacun voit les limites et les immobilismes ? C'en est une autre.

Ces questions  vont de pair avec le combat à mener contre le FN afin de ne pas lui céder rien que l'idée même d'alternative à l'UMPS. "L'autrement" doit être incarné et républicain, par des démocrates, des agitateurs politiques de l'extrême-centre, par la société civile, avec la créativité en bandoulière. Un new deal politique reste à bâtir, encore et encore, ailleurs que dans l'expression Lepeniste et hors les réflexes de la politique binaire, "décomplexée" ou non.

Nous ne voulons pas qu'aux Municipales ou aux Européennes, le courant alternatif se prenne un gros coup de jus nationalo-frontiste. A nous de prendre place en évitant les mauvaises postures, celles, si prévisibles, qui font que les calculs d'alliances partisanes prendraient le dessus sur nos lignes de valeurs.

Quand nous avons créé le Mouvement Démocrate, une fois que François Bayrou ait donné cet élan d'indépendance nouveau en 2006 et 2007, changeant l'Udf en MoDem, il s'agissait de faire de la politique autrement et de construire une nouvelle voie non pas "contre" par principe, ni "avec" par discipline, ni même "entre" la gauche et la droite, mais ailleurs. (revue Commentaire automne 2007)

Réfléchissons les questions posées au centrisme à l'aune de quelques fondements :

Ce qui se dessine à travers les discussions d'appareils se résume aussi dans cette tension politico-idéologique entre deux façons de concevoir la politique : revenir à la politique "comme d'hab", aux petits arrangements entre "amis", aux solutions que d'aucuns nomment parfois le "pragmatisme", ou bien tenir une ligne de force atypique et moderne, un "autrement" affirmé et courageux afin d'être rassembleur et porteur d'une autre offre politique crédible pour résoudre enfin ce qui fait mal à la France. 

Il y a dans cette alternative, comme souvent, un choix et des renoncements, des difficultés et des contraintes, ou tout autant de cynisme selon l'option choisie.

La question de la différence, de l'ailleurs, d'une autre façon d'écouter les autres et participer aux débats, de générer les décisions et les actes politiques, fait partie de l'ADN du MoDem. Proposer une vision différente, non bipolaire et encore moins sectaire, rangeant le conformisme idéologique dans la colonne des moins et la créativité dans celle des plus, voilà ce qu'est notre colonne vertébrale, ce que doit être l'étayage de nos choix.

Mon Albert Jacquard, notre Albert Jacquard.

Je suis très triste d'avoir perdu un ami, l'ami de tous, l'ami de l'humanité toute entière qu'il était.

Ma première rencontre date de ce moment où nous nous sommes retrouvés pour enregistrer une intervention vidéo sur le Vivre Ensemble. J'étais, à l'époque, chroniqueur TV pour France 5 où je racontais chaque semaine les enjeux de l'école. Tous les deux en coulisse, nous avions eu un dialogue profond, je crois, mais si simple en même temps. De sa voix presque fluette, c'est lui qui posait les questions alors que j'en avais tant à son attention. Il avait l'empathie et l'intérêt pour les autres qu'on lui connait et portait ce regard bienfaisant vers moi comme si je pouvais lui apprendre quelque chose. De mon mètre quatre-vingt-trois, je me sentais grand dadais à ses cotés, presque gêné par ma taille, si malencontreusement dominante alors qu'il était ce géant. Il me demandait de parler de mes élèves, il voulait s'approcher du Vrai ; je lui répondais comme si j'étais le sien, moi tout petit à coté du grand homme. Mais je crois que nous étions bien à ce moment, comme intime dans l'échange, un moment rare, comme une rencontre agréable.

Toujours prêt à se mobiliser, à faire passer un message humaniste, ce "petit homme" humble et pourtant si puissant était écouté de tous. Car de sa voix si pointue, si aigüe, et si précise, il impressionnait de paroles aimantes, réconfortantes d'abord, hautement profondes ensuite sur le devenir du monde et des générations futures. J'aimais cet homme. Je l'écoutais comme un gamin, je l'appréciais comme un sage.

Il fut aussi le premier à se manifester quand je cherchais un parrain pour le projet "Cité des Savoirs du 21ème siècle pour l'Île Seguin". Et à nouveau je me retrouvais chez lui, accompagné d'amies qui comme moi le regardait avec respect. Nous l'avions alors convié à Boulogne-Billancourt pour intervenir lors de l'une de ces fameuses conférences. Notre parrain s'était lancé dans une démonstration entre la génétique et la philosophie, en pédagogue, en conteur, en utopiste averti et convaincant. Landowski s'en souvient et j'aurais aimé que l'île Seguin s'en souvienne un jour...

Et c'est ainsi qu'à plusieurs reprises nous nous sommes revus ou parlés au téléphone, jusqu'à ce qu'il accepte de revenir à nouveau à Boulogne pour un autre débat sur l'économie et l'humain avec Jean Peyrelevade.

Je me souviens, Albert, de ce regard humaniste que vous portiez, de ces angles d'attaque subversifs, iconoclastes, hors cadre à souhait face à la conformité ambiante, de ces coups de gueule et de ces mots à l'assaut des maux. A nous maintenant de les relayer. Je me souviens aussi de cette mise en perspective, de la distance que vous preniez et de celle qu'alors vous m'aidiez à prendre. Merci Professeur !

Tenez, lisez cette courte chronique de Thomas Legrand, elle m'a semblé assez juste :

Boulogne-Billancourt : une rentrée plus scolaire que politique.

Toute en douceur, la rentrée politique cède la place à l'essentiel du moment : la rentrée scolaire des petits boulonnais et de tous ceux qui les accompagnent, enseignants, parents, animateurs et équipes municipales.

C'est une bonne chose, elle m'occupe aussi beaucoup. Bonne rentrée à tous ! 

Cité musicale île Seguin : nid pour, nid contre, pas emballé mais bien emballé quand même.

Très bon clip de présentation du projet de Cité musicale de l'île Seguin par Bouygues et Shigeru Ban choisi par Devedjian et le Conseil Général 92.

Bon une petite redite façon Jambon Herta, souvenez-vous : "Ne passons pas à coté des choses simples", mais ça le fait :

Naissance d'une Voix - Cité Musicale de l'Île... 

Pour tout vous dire, même si ce projet fera l'unanimité, je ne suis pas totalement emballé car je trouve qu'il manque disons d'ampleur, qu'on pouvait imaginer quelque chose de plus fort architecturalement parlant, mais bon j'en connais qui diront que je fais la fine bouche.

Pourquoi je ne suis pas emballé ? Sûrement parce que je regarde l'architecture avec un oeil d'amateur éclairé et passionné. Le travail de cet archi est très interessant; mais je trouve qu'ici il ne s'est pas donné à fond : quelque chose de "chichiteu", de maniéré, manquant de simplicité ou de pureté dans les lignes peut-être, trop décoratif, pas assez brut (Justement l'idée du film et du nid tressé plus simplement, plus sauvagement c'était ça la bonne idée, une version plus poétique du bâti; l'architecte des structures bois et carton sait faire) Mais bon, ça fera joli dans le paysage et tout le monde sera content ; donc j'ai tord.

Et je serai ravi d'aller au concert près d'ici dans une salle dédiée avec un son fantastique !

Pour en savoir plus : ce deuxième clip est plus concret : http://www.dailymotion.com/video/x11sg71_cite-musicale-de-l-ile-seguin_music

Se réunir pour produire, construire, éduquer, cultiver...

François Bayrou, invité de Bourdin Direct sur... par mouvementdemocrate

Cahuzac : La fin de la politique ...ou se ressaisir ?

Dé-goû-té. C'est comme ça que j'ai vécu cette dernière affaire. Mais se rendent-ils compte de l'effet dévastateur qu'ont de tels agissements sur la population ? Je n'en rajouterai pas tant les commentaires et analyses vont bon train. Chacun a de quoi se faire une opinion éclairée sur ce cynisme poussé à son comble par des décideurs et des acteurs de premier plan.

Quand je constate l'effet de cette bombe, la déception qu'elle génère en moi, qui suis pourtant de ceux qui agissent, croient en l'ambition du changement, en l'engagement en société, en l'action politique, je n'ose imaginer les conséquences chez des français déjà forts critiques et déjà si sceptiques quant à l'influence positive des politiques. Déjà que ce gouvernement et ce président semblaient avoir bien peu d'impact sur le cours des choses et sur une économie toute puissante ou sans pilote... Sonne t-on là le glas de la politique et l'avènement d'une abstention toute puissante ? Fait-on le lit des extrémismes ? Pouvons-nous nous ressaisir ?

Je vous invite à lire cette pétition nationale lancée par François Bayrou. C'est ICI : http://www.change.org/fr/pétitions/moraliser-la-vie-publique-une-urgence#

Seul le peuple souverain, debout et parlant fort et clair, peut faire renaître une certaine idée de l'engagement citoyen et politique. MORALISATION et REFERENDUM ! Signez. Saisir le peuple est la meilleure façon de se ressaisir. Prenons soin de la politique puisqu'elle ne prend pas soin d'elle même !

Il est temps de promouvoir la "belle politique", celle qui consiste en une dévotion au bien public, celle qui se consacre à l'amélioration de la vie des citoyens. Réinventons la démocratie.

 

Rythmes scolaires à Boulogne-Billancourt : faire ce qu'il faut, comme il faut, et prendre le temps qu'il faut.

Ce sera donc pour la rentrée 2014.

Des groupes de travail vont être proposés à Boulogne-Billancourt. C'est un processus nécessaire pour lequel, en effet, les contributions de différents acteurs seront précieuses. Je m'y engagerai personnellement. Les directeurs d'école, les enseignants, comme les familles ou les acteurs culturels et sportifs, les animateurs, ont exprimé aussi leur désir d'en être.

J'ai dit en réunion publique lundi 25 février qu'il importe qu'on ne perde pas de vue l'objectif et les problèmes à résoudre pendant les longs mois d’échange que durera cette concertation (raccourcir journée, augmenter nombre de jours, mais résoudre l'échec scolaire et susciter de nouvelles pratiques).

Nous avons appris que les thèmes et titres de ces groupes de travail seraient déjà fixés (?!) Il nous a été indiqué :

- Pause méridienne (temps du midi) ;
- Nouveaux horaires des écoles ;
- Organisation du mercredi.

Il est encore temps, en préalable, d'approfondir ensemble l'intérêt et la portée de cet ordonnancement là. Au stade où rien ne saurait être totalement figé (la concertation ne fait qu'être initiée), je souhaite qu’ensemble nous nous assurions que ces titres-là sont bien les axes de réflexion porteurs d'améliorations. A mon avis, on n'y est pas encore.

Car attention à ne pas orienter ou trop contenir la réflexion au point d’induire déjà des conclusions avant même que les groupes ne se soient appropriés les enjeux (Par exemple, la pause méridienne est un sujet qui doit être abordé, certes; mais cette réflexion doit maintenant s'intégrer à un ensemble, à des problématiques plus larges qu'à l'époque de la conférence de la Famille)

Influons, tant que faire se peut, sur la méthode, parce qu'elle oriente le fond. Pesons plus encore que le seul poids des institutions, des inerties, des freins et des contraintes pour réussir une refondation nécessaire (et globalement pas toujours engagée comme on aurait pu l'espérer) (Lisez la suite, cliquez)

Boulogne-Billancourt dans Le Point, février 2013 : des sujets qui fâchent...

Je ne l'avais pas publié tant qu'il était en kiosque. Voici l'extrait où je suis cité et l'article sur le sport.Choix arbitraire et pas du tout objectif de ma part ;-) Pour le reste, plein de sujets évidemment. Souhaitons que les boulonnais ne perdent pas patience devant des conflits qui exaspèrent le plus grand nombre. La politique et la façon dont elle s'exprime, les jeux plus ou moins pervers, tout cela ne me semble pas à la hauteur des enjeux et des attentes, bien souvent. J'aimerais qu'on sache la réinventer. Chacun a sa responsabilité. J'imagine que moi aussi j'y peux quelque chose...