SYLVAIN CANET . LE BLOG.

François Bayrou, Alain Dolium : to be or not to be...

Le site de campagne d'Alain Dolium : http://iledefrancedemocrate.fr/

La visite avec François Bayrou :

Alain Dolium : "Analyser, décider, agir et obtenir les résultats"

Le site de campagne d'Alain Dolium : http://iledefrancedemocrate.fr/

Régions Démocrates !

"Portraits Démocrates" - Extraits
envoyé par mouvementdemocrate. - L'actualité du moment en vidéo.

Régionales : vos candidats 92 dans Le Parisien

Pour la première fois une liste électorale a été dévoilée en direct sur les réseaux sociaux.

Hier mardi à partir de 19h, nous étions en conférence de presse. Au même instant, les 29 colistiers des Hauts-de-Seine sur la liste MoDem à l'élection régionale en Ile-de-France ont été présentés en exclusivité sur http://www.facebook.com/92democrate et sur http://twitter.com/92democrate

Candidat en 8ème position, j'aurai l'honneur de représenter Boulogne-Billancourt.

En campagne aux cotés d'Alain Dolium, je me sens totalement en phase avec Alain. Chef d'entreprise devenu "enseignant des quartiers', aborder cette campagne pour les franciliens avec une approche concrète de leurs besoins en terme d'emploi, de formation et d'égalité des chances est un élément essentiel qui fonde en partie mon engagement. Faire de la politique autrement, c'est ça être démocrate et extrèmiste du centre ! ;-)

Un regret tout de même, Pierre Marodon d'abord annoncé par Chantal Brault (Tête de liste 92) pour m'accompagner sur Boulogne-Billancourt a dû retirer sa candidature. Une procédure stricte imposant en effet qu'il soit inscrit sur les listes électorales au moment du dépot n'a pu être satisfaite. Pierre, boulonnais depuis longtemps, n'avait que recemment (en décembre pourtant) modifié son inscription électorale. Ses compétences sur le logement restent précieuses et utiles auprès de notre équipe.

Débat Dolium, Huchon, Pécresse, Duflot sur LCI : excellent !

Régionales : Huchon, Duflot et Pécresse guerroient

Le site de campagne d'Alain Dolium : http://iledefrancedemocrate.fr/

Île-de-France : Validons nos listes, partons en campagne !

Lettre aux militants et sympathisants de Boulogne-Billancourt.

Chères amies, chers amis,

Ce mardi et mercredi, vous êtes appelés à valider notre liste MoDem pour l’Île de France et à entrer en campagne dés samedi prochain.

 

Il n’y a pas de fatalité.

Il n’y a pas non plus d’oiseau de mauvais augure capable de faire ou défaire la politique sans se brûler les ailes. A tous ceux qui nous parlent de sondages peu engageants, je réponds que je connais des chiffres encore plus mauvais qui motivent notre engagement :

- 600 000 enfants victimes du mal logement

- Près d’un million de chômeurs en fin de droit

- 150 000 jeunes sortants du système scolaire sans diplôme ni qualification

ou encore, en Île de France, 180 km de bouchons tous les matins, une moyenne de 1h30 en déplacements domicile-travail au quotidien pour des Franciliens qui subissent la double peine logement lointain+transports chers ...

 

Les sondages ne sont que l’expression d’une pensée conforme. Or, notre projet, lui, n’est pas conformiste.

Soyons courageux et déterminés. Nous creusons un sillon droit devant, à l’extrême centre. Rien ne doit nous distraire de notre proposition démocrate.

 

Ce mardi, je validerai sur internet la liste que le Mouvement Démocrate propose de présenter aux électeurs.

Comme ceux qui défendent nos positions je serai fier d'en être et que nous nous retrouvions pour affirmer nos couleurs oranges.

 

L’emploi et la formation sont

Alain Dolium : sa voix est libre...

Sur France 3, sur le site de campagne http://iledefrancedemocrate.fr/2010/01/31/alain-dolium-sur-france-3/

Et ici :

Alain Dolium dans l'émission "La voix est libre"
envoyé par grebert. - L'info video en direct.

Soutenez Alain Dolium sur vos blogs et sites

Merci à Jérome Charré de nous avoir proposé cette image pour renvoyer au site de campagne d'Alain Dolium. En user et en abuser...

Toutes les bannières et logos de campagne : http://www.sylvaincanet.fr/2010/02/campagne-%C3%AEledefrance-t%C3%A9l%C3%A9chargez-les-banni%C3%A8res-et-logos.html

Le logo a été conçu par Olaf Mühlmann.

Alain Dolium, Le Monde :“Le projet de Grand Paris affectera durablement les finances de la région”

26 janvier 2010

Alain Dolium, chef de file MoDem en Ile-de-France, lancera sa campagne pour les régionales mercredi 26 janvier à La Plaine-Saint-Denis. Chef d’entreprise, il dévoile sur Le Monde.fr que la relance économique est au cœur de son programme.

Quel est le poids de l’actualité nationale dans cette campagne pour les élections régionales ?

Alain Dolium : Le chômage, le mal-être, l’incertitude face à l’avenir, les inégalités croissantes, les menaces sur l’environnement… sur toutes ces questions qui préoccupent les Français, la région a les moyens d’agir. Le Mouvement démocrate veut y apporter des réponses concrètes et durables. Mais vouloir détourner l’objet de cette élection par des débats artificiels, comme l’identité nationale, ne fera pas illusion. En revanche, le projet de Grand Paris tel qu’imposé par le gouvernement affectera durablement les finances de la région, sans pour autant améliorer la qualité de vie des Franciliens.

Que retenez-vous, dans votre région, de la mandature qui se termine ?

Alain Dolium : L’Ile-de-France est

Alain Dolium : C'est parti !

Bravo à toute l'équipe !

Une permanence belle et haute en couleurs.

L'énergie sera plus forte que tout !

Alain Dolium : inauguration de sa permanence de campagne
envoyé par grebert. - L'actualité du moment en vidéo.

Hubert Védrine - Guy Sorman : Où en est le rêve américain ? Conférence-débat à Boulogne-Billancourt

En tant que membre fondateur de In Vivo , Observer, penser, agir, nouvelle association boulonnaise qui rassemble plusieurs tendances politiques, je suis heureux de vous annoncer notre premier débat :

Venez participer jeudi 7 janvier 2010 à Boulogne-Billancourt au débat:

«Où en est le rêve américain ? « 

Avec Guy Sorman et Hubert Védrine, animé par Eric Revel (LCI).

 In Vivo a pour objet « de contribuer à la compréhension de la société contemporaine, au renouveau du débat sociétal, à la formulation de propositions portant sur des sujets civiques, culturels, économiques, sociaux, environnementaux ou politiques, locaux, nationaux ou internationaux. »

Pour les membres d’In vivo qui viennent d’horizons différents mais qui sont animés par la même conception exigeante du débat citoyen, il convient aujourd’hui de favoriser l’expression d’éclairages nouveaux, multiples ou contradictoires sur les sujets et les enjeux qui nous concernent et pour lesquels la démocratie nous imposent de faire des choix ou prendre des décisions.

In Vivo considère aussi que l’un des principaux défis du débat démocratique est

Monsieur Germain, l'instituteur d'Albert Camus, au Panthéon !

Cela aurait du sens et de la gueule.

Cette idée rapportée par Alain Finkelkraut me semble excellente. Elle est aussi une bonne alternative à la polémique née de la proposition de Nicolas Sarkozy. Les familles de Monsieur Germain et d'Albert Camus seraient-elles d'accords ?

Cette belle lettre que Camus écrivit à son instituteur alors qu’il venait de recevoir le prix Nobel, m'a toujours profondément ému.

Lisez plutôt :

19 novembre 1957

Cher Monsieur Germain,

J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler un peu de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n’ai ni recherché ni souhaité. Mais quand j’en ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse, de toutes mes forces.

Albert Camus

Masque contre le débat national : Le Parisien en parle et relaye mon blog

Merci au Parisien de continuer (voir parution précédente) de faire efficacement l'actu.

Pendant la trêve des confiseurs, sans bouleverser vos fêtes de famille ou vos vacances... : action à distance !

- Adoptez la "mask'attitude' contre le débat sur l'identité nationale sur votre profil facebook et autres réseaux sociaux.

- Relayez par mail en envoyant votre nouveau portrait !

Téléchargez ici : http://www.sylvaincanet.fr/2009/12/d%C3%A9bat-sur-lidentit%C3%A9-nationale-je-masque-.html

Et si vous êtes "malade" de ce débat qui nous abime,placez l'autre vignette sur votre site, votre blog ou par mail : http://www.sylvaincanet.fr/2009/12/identit%C3%A9-nationale-et-x%C3%A9nophobie-passons-%C3%A0-laction-.html

Appel des bloggeurs démocrates pour la citoyenneté

Je participe à cet appel jusqu'au 31 décembre . Inscris-toi sur les listes électorales.

"Nous, bloggeurs militants, acteurs de la vie de la cité, nous réjouissons que de nouveaux espaces de débats d'opinion et de constructions des choix collectifs fassent évoluer la démocratie.

 Néanmoins nous clamons que l'acte démocratique garant de nos libertés, de nos valeurs républicaines, de notre modèle de société et de l'égalité de tous devant les choix qui s'offrent à nous reste LE VOTE !

Ainsi, 2010 sera une année où nous devrons à nouveau nous exprimer pour choisir dans chaque région les projets et les équipes qui auront à répondre aux enjeux de mobilité et de transports, d’éducation et de jeunesse, de formation professionnelle, de logement, d’aménagement durable et de développement économique.

Nous appelons aujourd’hui tous nos concitoyens qui ne l’auraient pas encore fait à s’inscrire sur les listes électorales avant le 31 Décembre 2009, pour être acteurs et décideurs de l’avenir de nos régions les 14 et 21 mars prochains. Agir pour ne pas subir!

S’inscrire sur les listes électorales, c’est simple, ça ne prend pas plus de cinq minutes et ça peut tout changer. Il suffit de se rendre au service élection de votre mairie, de vous munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1367.xhtml

Pour relayer au mieux cet appel nous incitons nos lecteurs à transmettre largement ce billet autour d’eux et à arborer fièrement l’avatar citoyen sur leurs profils sociaux ou leurs blogs.

Liste des bloggeurs signataires de cet appel :

Débat sur l'identité nationale : je masque !

Aujourd'hui, je change ma photo de profil Facebook.

Tous ceux qui, comme moi, préfèrent le combat de la diversité, de toutes les diversités, face à la perversité d'un débat devenu malsain, peuvent faire idem et copier-coller cette photo.

En décembre et janvier, en raison d'un débat national sur l'identité française nauséabond, j'ai décidé de porter symboliquement le seul masque anti virus qui lutte contre la xénophobie.

Les dérives verbales racistes, antisémites ou xénophobes lors des réunions publiques et dans les commentaires du site officiel choquent. Organisées officiellement par le gouvernement, les préfets et quelques élus zélés, c'est sous couvert de la république qu'est rendue possible cette fragilisation de la cohésion citoyenne.

Rester silencieux, c'est laisser dire et laisser faire.

Cette photo JPEG est à votre disposition pour protester ensemble sur tous les réseaux sociaux. "Débat sur l'identité nationale : je masque !"

Cette autre vignette peut être placée sur les blogs et les sites ; Et cette pétition servir à tous ceux qui placent le débat sur la diversité ailleurs que sur une seule considération ethno-raciale ou religieuse.

Ne "Besson" pas la garde !

Identité nationale et xénophobie : Passons à l'action !

Passons à l'action avant la trève de Noël.

Partout en France le débat sur l'identité nationale est devenu fort nauséabond.

La cohésion républicaine et citoyenne est mise à mal par la démarche initiée par le gouvernement et Eric Besson.

NON au virus de la xénophobie !

Oui à la diversité, à toutes les diversités.

PORTONS le MASQUE ANTI VIRUS à l'accueil ou lors des réunions publiques ; diffusez cette vignette sur les blogs et les sites. Elle renvoie à l'explication de l'opération et à une pétition.

Cliquez sur la vignette!

Code HTML à copier à cette adresse :

http://influenceurs.net/news/non-au-virus-de-la-xenophobie#buzz
 

Identité de la diversité : un avis sur les rencontres

Pour info, je vous livre la proposition de rédaction que j'avais préparée pour un avis qui ne sera finalement pas utile . Symboliquement, je souhaitais que les mots "identité" et "nationale" ne figurent pas, afin de décontextualiser nos travaux du débat :

 

"La diversité est une richesse. Regarder l'Autre et reconnaitre sa différence est un atout.

De ces deux idées nous avons fait un postulat de base pour construire un projet créateur de cohésion républicaine et citoyenne au sein de notre ville.

Le dialogue des cultures, intitulé de notre section, orienta d'emblée nos travaux.

De  recherches en entretiens, du nord au sud, ce fut d'abord la rencontre qui permis de comprendre les lignes de force et les fragilités des relations entre les boulonnais.

Culturelles, cultuelles, générationnelles, sexuelles, sociales, politiques même, nos différences nous constituent tout autant qu'elles nous isolent parfois. Mais jamais elles ne nous séparent. 

Notre ville est bâtie sur cette géographie de femmes et d'hommes que l'histoire éloigne ou rapproche mais toujours fonde un tout : Peu de conflits mais une méfiance latente ; des regards croisés et polis tout autant qu'une tranquille ignorance du voisin.

De rendez-vous en échanges, nous sentions bien l'équilibre fragile qui réunit ceux qui vivent ensemble sans suffisamment se rencontrer. Nous sentions la nécessité d'organiser la rencontre des diversités.

Fallait-il instituer une instance officielle ? Fallait-il consulter d'abord, bâtir de concert, suggérer, accompagner ou initier ? En tout cas nous sentions la nécessité d'avancer pas à pas, avec délicatesse et sur la base d'une coopération proposée et choisie. La société française est autant faite de tolérances que d'exclusions, autant intégratrice que discriminatoire. Le poids de l'histoire, les crises successives et les réussites redistribuées de façons plus ou moins justes caractérisent un contrat social qui n'a jamais vraiment été partagé et construit ensemble.

En organisant les Rencontre des diversités et la Conférence de la diversité et de la lutte contre les discriminations, nous espérons développer une culture commune qui inclut toutes les diversités, toutes les complémentarités.

En organisant une instance pérenne, nous espérons profiter des différences pour être plus créatifs ensemble, plus participatifs et mieux collaboratifs.

En organisant le dialogue des cultures, nous espérons bâtir une ville vivante et riche, capable de profiter de ces différences qui nous font meilleurs.

En organisant une ville qui communique, nous espérons créer une cohésion par l'échange et regarder chacun pour ce qu'il apporte de son histoire, sa langue, sa culture, sa philosophie, ses orientations et son vécu.

Nous espérons en sommes aller à la rencontre de nous même, construits de tout un monde. Un Nous au pluriel."

Identité nationale : le CESL ne risquera pas son âme pour une réunion de l'UMP avec Besson !

Mercredi soir, la réunion annoncée (et aussi ici) en vue de la rédaction d'un avis de notre commission "Dialogue des cultures" du Conseil économique et social de Boulogne-Billancourt a coupé court.

J'arrive à 18h30 comme prévu, on nous annonce que la réunion publique de l'UMP prévue lundi avec Eric Besson est annulée (ou reporté) ... et qu'alors l'avis à rendre n'est plus à l'ordre du jour, nous dit-on sans aucune autre précaution.

"Plus de réunion UMP, l'avis du CESL n'est plus utile" ! Un tel lien de cause à effet, j'en tombe de l'armoire !

 

Passons. Laissons cette maladresse locale derrière nous. Nous allons au CESL reprendre le cours serein de nos travaux et revenir au projet qui nous occupe : les Rencontres de la diversité.

 

En revanche, la reculade de l'UMP est une bonne nouvelle pour ce qui est de l'action militante et citoyenne :

Que ce succès de la Raison nous engage à PASSER A L'ACTION. Luttons partout contre le virus de la xénophobie.

 

"Eric Besson remue la fosse à purin"

Suite à la lettre que j'adressais samedi dernier au Président Guy Sorman et aux membres du Conseil économique et social, le Parisien relaye mon inquiétude ce mercredi 9 décembre.

Partout en France, PASSONS A L'ACTION ! 

Parce que mettre la pression, ça marche !

Dites NON au virus de la xénophobie : action !

Suite à mon appel au Conseil économique et social, je souhaitais aller plus loin.

Pas une seule réunion publique sur l'identité nationale sans rassemblement citoyen pour rappeler l'Essentiel.

Grand happening politique et républicain, partout en France.Rien de plus simple : un masque anti-grippe, inscrivez dessus "Non au virus de la xénophobie" et rendez-vous devant les salles où ont lieu les débats.  Envoyez à vos amis ce lien avec les dates prévues sur votre ville.

Le débat tel qu'il est mené fait remonter à la surface des odeurs nauséabondes. Il n'y a qu'à voir les commentaires racistes qu'il libère dans les réunions publiques ou sur les sites. La peur de l'étrange, cette xénophobie que la différence suscite parfois, c'est le Ministre Eric Besson qui la réveille.
Remuer ainsi la fosse à purin ne donne rien de bon.
 
Le débat était mal orienté au départ. Ce n'est pas la suisse qui nous envoie ses effluves ; c'est un amalgame gouvernemental qui d'emblée mélait "identité nationale" et "immigration" dans l'intitulé même d'un ministère de la République qui doit être dénoncé.
La nation n'avait nullement besoin de ces émanations.
Quelle est cette France qui rompt avec ses valeurs humanistes ?
Quelle est cette France étriquée qui se détourne des richesses de la diversité ?
Quelle est cette France où le "Nous" est oublié au profit du "ils" ?

Identité nationale et diversités : Le Conseil économique et social ne doit pas être instrumentalisé !

Sommes-nous confrontés à un glissement sémantique, à une 'instrumentalisation ou à la préparation d'un show médiatique et politique à Boulogne-Billancourt ?
Les 3 mon général !

Le débat sur l'identité nationale s'invite dans les travaux du Conseil économique et social, je ne crois pas que cela soit très heureux. Comme le dit mon courrier ci-dessous, je pense même que c'est suffisamment grave pour s'en inquiéter. Si, de surcroît, un avis du CESL doit préparer le terrain pour la venue du Ministre Besson sur notre ville, on tombe dans un amalgame malsain , en plus d'être idiot (car on risque toujours de compromettre ce délicat travail que nous menons, en équipe, sur toutes les diversités et la lutte contre les discriminations)

Conseiller économique et social de Boulogne-Billancourt, je travaillais en effet avec des personnalités riches, tolérantes et variées sur l'organisation des "Rencontres de la diversité et de la lutte contre les discriminations" et d'une "conférence nationale de la diversité". Mais voilà qu'est tombé mardi dernier une demande du Maire qui souhaite que "dans le cadre du débat national sur l'identité nationale engagé par le gouvernement" nous rendions un avis sur "les interactions éventuelles entre les propositions de la commission sur la diversité et le débat national"

Ce débat national fort mal posé vient perturber et nuire au sincère travail d'une équipe qui oeuvrait, avec le soutien du Maire pourtant, sur un projet humaniste à volonté consensuelle et à maturation lente, fragile et intelligente. On le voit partout ce débat remu la fosse à purin. Restons-en éloigné. 

Je m'en suis ouvert au Président Guy Sorman et à tous les conseillers en ces termes graves et appuyés : 

Monsieur le Président,
 
Conseiller économique et social de la section Dialogue des cultures et sport, je m'étonne et

Alain Dolium sur France 3 Île de France : Génération MoDem !

C'était hier sur le journal de France 3 IdF. Alain Dolium fait son entrée sur les chaînes publiques.

C'est une bonne chose qu'on commence par le journal régional de l'ïle de France.

Une courte apparition de ma pomme à la fin.

ALAIN DOLIUM SUR FRANCE 3 ILE-DE-FRANCE
envoyé par mouvementdemocrate.

 

(Permettez-moi de corriger la légende choisie par le journaliste. "Conseiller départemental 92" aurait été, dans ce contexte plus précis que "responsable", et suffisant . C'est ce que nous avions indiqué d'ailleurs mais je comprends le désir de faire simple.)

Sur ma position : http://www.sylvaincanet.fr/2009/11/alain-dolium-en-%C3%AEle-de-france-il-vient-de-l%C3%A0-il-parle-de-nous.html

 

Alain Dolium en Île de France : "Il vient de là, il parle de nous"

C'est une bonne surprise !

J'ai rencontré Alain Dolium samedi dernier, rapidement. Je souhaite que les français aient la même analyse que celle que je vous livre maintenant.

Quand j'écris ici, j'ai bien conscience que je suis lu en même temps par les adhérents, en même temps par les franciliens. Je crois que les volontés des uns et des autres se rejoignent.

On est à coté de la plaque quand la presse s'axe en début de semaine sur la couleur de peau en faisant le rapprochement avec un Obama à la française. Comparaison flatteuse certes, mais comparaison déplacée aussi.

Le vrai message c'est celui de cette nouvelle génération de l'engagement politique née chez nous en 2007 et cet espoir qu'elle doit susciter.

Les politiques sont affligeants quand ils ne se reconnaissent ou ne se cooptent qu'entre eux ; Or, les français savent reconnaitre ceux qui leur parlent. La trajectoire d'Alain est intéressante parce qu'elle nous ressemble, avec ses enthousiasmes et ses embuches, avec les difficultés du quotidien, quand on n'est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, et qu'il a fallu marcher, avancer pas à pas. Un homme vrai comme vous et moi, qui va, en équipe, parler de sa vie et, en définitive, d'abord de celle des franciliens. "Il vient de là, il parle de nous", cela pourrait presque être un slogan.

Je retrouve dans cette candidature qui sera soumise aux adhérents, beaucoup de ce que nous sommes.

Pour tous ceux qui ce sont engagés au MoDem, ce choix parle, en effet, de ce que nous avons porté en 2007. Je pense que militants et citoyens peuvent s'y retrouver.

Quand, après les présidentielles une nouvelle voie politique s'ouvrait, c'est pour beaucoup d'entre nous,

Dijon : le Rassemblement vécu de l'intérieur avec Marielle de Sarnez et Vincent Peillon

Quel bel événement politique que celui que nous venons de vivre aux cotés de Marielle samedi 14 à Dijon..

Oui je sais ; je vous entends déjà me dire « Ah mais Ségolène Royal a capté l'attention des journalistes et au final l'école et le Rassemblement passent au second plan ! »

Oui et non, il faut pousser jusqu'au bout l'analyse. Je vais tenter de vous traduire ce qu'il se passait à Dijon.

Arrivé dés vendredi soir à Dijon avec la petite équipe de choc que Marielle avait constitué autour d'elle, nous nous sommes tout de suite remis au travail sur les idées, les textes et les positionnements.

L'information apprise dans le train, la venue de Ségolène Royal, imprévue, évidemment déplacée, n'y changerait rien : Le MoDem poursuit naturellement un dialogue avec toutes les forces de l'alternance, nous resterons centrés sur le sujet de l'école et de l'éducation, la présence de Marielle de Sarnez et de notre délégation s'intéresse au projet, à l'enjeu, et le construit.

Nous avons travaillé samedi sans nous laisser distraire par la fanfare. Nous avons dégagé des pistes de réformes, Marielle de Sarnez comme Vincent Peillon passant d'ateliers en ateliers pour se nourrir du bouillonnement des idées.

Le discours de notre Vice-présidente allait parfaire notre choix obstiné de dédier cette journée à l'éducation. Elle fut d'ailleurs chaudement applaudie par plus de 1000 militants roses, verts, oranges que les joutes politiciennes internes au PS ne dupent plus.

Ayant déjà eu l'occasion de vanter fin aout notre politique de dialogue, je ne reviens pas dans l'immédiat là-dessus.

Nous avons bien bossé. Prochaine étape, sujet : « les institutions ». Gardons le cap.

Mais, bien entendu, la venue de Ségolène Royal avec une nuée de projecteurs et de caméras, a désaxé le propos. Sa façon de "vampiriser" ce rassemblement, de récupérer les travaux d'une assemblée, de se positionner là, alors même qu'elle n'y avait pas sa place, fut mal ressenti.

Du coup, l'événement du "Rassemblement", évidemment politique aussi, a pris une tournure de "surpolitisation au carré". Mais c'est intéressant, jugez-en vous même :

Querelle interne au PS avec risque de dommages collatéraux, Vincent Peillon ne pouvait accepter cela. Une partie de la journée s'est donc déroulée au rythme des intrusions de madame Royal. Le « banquet républicain " risqua l'indigestion, mais le dessert promettait le meilleur.

Cet incident eut finalement le meilleur effet sur les discours de clôture. Celui de Marielle, je l'ai dit plus haut ; et celui de Vincent Peillon aussi.

La politique a ceci de passionnante que les mots et les prises de position marquent des moments, comme une virgule ponctue une phrase. J'ai eu le sentiment, et avec moi toute une salle, que la phrase était historique.

La politique prend vie dans le verbe et la verve. Samedi, elle avait cet autre carburant qui donne l'énergie, et parfois l'élan : la colère.

Car celle de Peillon, maîtrisée et juste, fut créatrice : un discours tout en force, porté par une vérité et une foi, libéré du carcan partisan, fondé sur une analyse et une expérience, tourné vers une construction de l'avenir, lancé d'une seule traite, imperturbablement, le regard vers l'horizon (En ne consultant quasiment pas ses notes). Assez marquant.

Nous étions, disons-le, attentif et pris par l'importance. Il fallait voir Rebsamen scotché, pendu à ses lèvres, comme l'assemblée.

J'ai vraiment le sentiment qu'une personnalité politique s'est affirmée à cette occasion. Par la grâce d'une catharsis, c'est l'émancipation d'un homme qui éclatait. De celle-ci a émergé une stature, une pensée, une existence. On a vu naître une carrure, à mon avis.

Ce tournant fut donc important pour le PS et la gauche, avec certitude. C'est leur histoire me direz-vous; en effet ; mais j'aime ces moments et nous y avons aussi contribué. C'est aussi la nôtre, celle de la politique au quotidien, car j'ai aussi eu l'impression que Ségolène Royal n'a pas marqué des points ce jour là. Elle se décrédibilise. On verra comment le PS réagit.

Il se passa quelque chose de fondateur à Dijon:

• Le discours de Robert Hue : éloquent et applaudi. (pas encore en ligne)

• Celui de Marielle de Sarnez : volontairement centré sur le sujet et le projet, enthousiasmant.

• Et celui de Vincent Peillon : brillant.

Je suis ravi d'avoir accompagné Marielle de Sarnez, Jean-Luc Bennhamias, Robert Rochefort et toute l'équipe dans cette écriture d'un moment politique. Allant vers la gare, papotant en chemin, refaisant le débriefing, nous pensions tous utile de poursuivre ce chemin de dialogue, cette construction d'une force « progressiste » sociale, écologiste et démocrate.

Lisez les discours, nous écrivons là de nouvelles transversalités. C'est toujours cette nouvelle façon de faire de la politique qui est en route...

Marielle de Sarnez, Vincent Peillon,... : construire ensemble l'école de demain.

L'évènement politique du WE aura lieu à Dijon.

Après une première rencontre en Aout à Marseille (je vous en parlais là), Marielle de Sarnez, Vincent Peillon, Gabriel Cohn Bendit, Robert Hue, Christiane Taubira, François Rebsamen,..., seront ensemble pour construire une pensée commune sur LE sujet qui devrait dépasser tous les clivages

Depuis plusieurs semaines déjà, je suis, avec quelques amis, très impliqué dans la préparation de ce moment.

J'y serai. J'espère vous y retrouver.

Entre les ateliers de travail du matin et les synthèses de l'après-midi, nous devrions pouvoir dégager des pistes de travail ... et de réformes.

 

Car c'est bien d'une déclaration d'urgence sur l'école et d'une mobilisation générale que les générations futures ont besoin. Un grand consensus devra être dégagé car le problème de l'école est un sujet pour la nation toute entière.

Nous y aborderons autant les questions systémiques du "mammouth" que celles qui portent sur les métiers, les élèves, les échecs, les violences, les savoirs, les rythmes,... Sans tabou, avec réalisme et ambition, je l'espère. 

Je manque de temps pour développer, mais j'y reviendrai.

Trouvez ci-dessous le courrier que j'ai transmis , en tant que responsable de la Commission nationale éducation, aux membres du Mouvement Démocrate investis sur cette question :